Dinde ou poulet?

Volaille omniprésente dans nos assiettes, le poulet est tellement consommé de par le monde qu'il parait que les civilisations futures qualifieront notre ère d' "ère du poulet" ! ça mérite bien un petit mail du dimanche...

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Vous souvenez-vous dans le film Forest Gump, quand son copain Bubba, pêcheur de crevettes, lui fait la liste de toutes les façons de préparer les crevettes? Cette liste semble interminable, on a l'impression que ça prend des jours et des jours pour faire le tour de la question.

A votre avis, la liste de préparations à base de poulet est-elle plus ou moins longue que celle des crevettes? Prêtez-vous au jeu de faire la liste des plats au poulet que vous connaissez 😊... Au vu de la conquête culinaire planétaire du poulet, je parie que la liste avec les préparations au poulet est plus longue que celle de Bubba 😅.

Et celle de la dinde? là, on se sent tout de suite moins inspiré, non?🧐

Et pourtant, il est grand temps de mettre un peu plus de dinde dans vos assiettes et un peu moins de poulet.

Pourquoi?

La façon dont les poules sont nourries, les espèces sélectionnées et les conditions d'élevage, font qu'avec le temps, la viande de poulet s'est fortement dégradée: plus grasse, moins riche en protéines, plus contaminée en toxnes et de ce fait, beaucoup plus inflammatoire 😩.

Le problème des toxines dans le poulet n'est pas tant une contamination bactérienne pour nous car la cuisson les détruit, mais, découverte: cela laisse des toxines en résidus ce qui donne un caractère inflammatoire important à la viande. Les recommandations alimentaires officielles pointent du doigt les viandes transformées et la viande rouge, mais celle de poulet est passée sous le radar alors que la toute grande majorité de viande de poulet consommée est aussi inflammatoire que la viande rouge...

Souvent citée spontanément comme viande saine, la viande de poulet ne mérite son étiquette de viande maigre et saine qu'à certaines conditions:

  • qualité de l'alimentation (céréales variées, locales idéalement, pas de maïs en excès)

  • qualité d'élevage

  • ne pas en faire une sur-consommation: trouvez un bon équilibre entre des viandes de volaille, des viandes blanches, rouges, le poisson (surtout les petits poissons gras comme les sardines et les maquereaux), et les protéines végétales (quinoa, legumineuses,...). Et surtout beaucoup de légumes!!

Ne soyez pas dépités en pensant que, décidément, on ne peut plus rien manger...

Mais si, mais si 🙂:

  1. continuez à manger du poulet mais plus jamais un poulet bon marché ou un poulet de batterie

  2. troquez régulièrement votre réflexe "poulet" pour de la dinde, souvent plus qualitative et plus intéressante nutritionnellement

  3. ne mangez du poulet que les vraies "pièces de poulet" (blanc, cuisse,...) et non les préparations à base poulet (hachés, boulettes, charcuteries...)

  4. dinde ou poulet, n'achetez que de la toute belle qualité (artisanale, bio si possible, nourriture des poules à base de céréales variées et locales, ...)

  5. mangez beaucoup de légumes... je me répète, je sais 😉, mais ce serait un mauvais conseil de vous parler de poulet ou de dinde sans vous rappeler que ce sont les légumes qui doivent représenter la plus grande portion de notre alimentation....

Et puis, commencez votre liste "Bubba" avec la dinde. Je vous donne les 2 premiers:

  • filet de dinde à basse température: la cuisson qui fait voler en éclats la réputation de "la dinde c'est sec". Cuisson à 82°C à coeur, une viande tendre, juteuse juste ce qu'il faut, et ô combien savoureuse. Avec une dinde de toute belle qualité, ce mode de préparation va vous réconcilier avec la dinde

  • escalope de dinde découpée en lanières et cuites à la poêle dans un mélange huile d'olive + curcuma, gingembre, curry en poudre

  • .... le reste c'est pour vous !

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