Le service minimum: une technique pour rester engagé dans sa transformation alimentaire

Quand l'envie n'y est pas, quand l'énergie manque, quand la fatigue s'installe, quand la motivation n'y est plus…. pensez au principe du service minimum pour garder le cap.

L'idée du service mimum est d'avoir un filet de secours, une petite action

  • qui ne vous demande pas beaucoup d'efforts,

  • et qui ne correspond pas à votre idéal, qui ne répond pas à votre ambition dans vos changements alimentaires: c’est plus modeste que ça.

Mais quelque chose qui peut juste vous retenir comme par un fil, et vous éviter de retourner dans vos anciennes habitudes, de déraper complètement ou de replonger dans les réflexes que vous vouliez changer en terme d'habitudes alimentaires, de choix de repas, d’aliments etc.

filet de secours pour garder la motivation

Quel est le vôtre?

Le “service minimum”, c'est une chose que vous avez déterminée à l'avance. C’est pour cela que je vous en parle ici.

👉 Réfléchissez et déterminez ce que pourrait être votre service minimum.

= la petite chose que vous vous engagez à faire, pour vous-même, pour rester dans la bonne voie quand la motivation flanche un peu.

Et bien sûr que ça va arriver 😟


Tout changement requiert de l'énergie, y compris changer d'alimentation. Mon approche: vous encourager à transformer votre alimentation en construisant de nouvelles habitudes. Au début, cela va vous mobiliser l'esprit, et avant que les changements ne deviennent des habitudes, cela va vous demander des efforts.

Les changements d'alimentation s'inscrivent dans le long terme, sinon ça n'a pas de sens. Et pour tout projet sur le long terme, il y aura bien un moment où l'énergie baisse, où l'envie s'effrite, où la motivation s'étiole, où la motivation du début vacille. C’est normal, ça arrive à tout le monde. Cela fait partie du processus, et ce n'est pas signe d'un retour en arrière ou de devoir repartir de zéro.

Pas du tout! A condition d’avoir mis en place le principe du service minimum.


Un break sans tout lâcher

Le principe du service minimum, c’est vous donner un break dans votre démarche, sans pour autant tout lâcher.
Et c'est intéressant de 2 points de vue:

  • concrètement, vous continuez à faire quelque chose qui contribue à votre objectif, vous continuez à progresser.

  • mentalement aussi, vous vous permettez de lâcher prise sans culpabilité, sans vous reprocher de manquer de volonté car vous restez dans l’action.

Quel genre êtes-vous?

Quelle attitude adoptez-vous face à vos projets et face à vos progrès?

A mes yeux, il y a 2 types d’attitude qui sont le signe d’un grand besoin de “service minimum”. Si vous vous reconnaissez dans l’un des ces portraits, vous savez ce qu’il vous reste à faire 🙂.


Dur envers vous-même…

Si vous savez, pour vous-même, que vous êtes du genre à vous reprocher de ne pas rester à fond dans votre projet, si vous avez tendance à être dur envers vous-même…

=> 🖋️ il est impératif de définir votre “service minimum”!

Le résultat: tout en étant plus cool avec vous-même, tout en lanchant du leste (parfois il faut le faire), vous gardez quand même une démarche de progression. Une petite action à moindre effort mais qui vous différencie d'une situation dans laquelle vous pourriez vous repprocher d’avoir jeté l’éponge.

Démarrage à 150% puis….

Si vous êtes plutôt “Je fonce tête baissée, je m’y mets à 150%, je veux tout faire tout de suite…. puis je lâche tout” vous voyez bien qu’il n’y a pas de changement durable avec cette approche.

=> ⚡ vous avez besoin d’un filet de secours

Tout en vous offrant le break dont vous avez besoin, le service minimum (votre effort minimum) va vous ratrapper dans son filet de secours pour vous maintenir dans votre démarche.


Exemples

Concrètement, à quoi peuvent ressembler des actions de "service minimum"?

Bien sûr tout dépend de votre situation, de votre démarche et de votre point de départ. Mais voici quelques exemples pour vous inspirer:


  • si mon alimentation dérappe complètement je mets un point d'honneur à prendre mes compléments alimentaires.

  • si je cumule trop les jokers (mes clients de consultations savent de quoi je parle 😉) je m'engage à boire mon litre d'eau par jour

  • difficile de manger plus de légumes => je mange au minimum 10 tomates cerises

  • si je ne fais pas d’activité physique de la journée => je fais quand même mes 15 squats

  • si je manque d’organisation, et je mange n’importe quoi le soir => je commence d’office par quelques crudités: bâtonnets de carottes, de concombre, de céleri, des radis, une petite salade….


=> Quelque chose qui reste accessible

=> Ce n’est pas votre idéal, c’est beaucoup plus modeste que ça.

Au début d'une démarche, la motivation est là, on ambitionne plein de changements, on se fixe la barre relativement haut, mais ce n’est pas toujours tenable.

Il faut aussi penser à avoir son service minimum et s’engager vis à vis de ce service minimum.

=> C'est votre sécurité d'équilibriste.

Engagez-vous !

J'espère que ça vous inspire et que ça vous aide; je serais vraiment curieuse de connaître votre service minimum.

Si cette technique vous parle, si vous voulez vous engager envers vous-même. Cliquez sur le bouton ci-dessous et partagez-moi ce que sera votre service minimum (et je réponds à tous les messages).

Et si c’est difficile pour vous de trouver ce que pourrait être votre effort minimum, cliquez aussi sur le bouton et dites-le moi. Je pourrai peut-être vous aider !

 
 
Précédent
Précédent

Combien de crudités faut-il manger par jour?

Suivant
Suivant

Concentration: 10 pièges à éviter absolument